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L’accumulation de stress, nous la connaissons tous…. Elle est générée par nos rythmes de vie  :

– la cadence intense subie quotidiennement au niveau professionnel et/ou familial,

– notre alimentation souvent déséquilibrée,

– notre environnement (pollution chimique, électromagnétique, bruit, sentiment d’insécurité),

– le manque de repos,

– les transitions de vie (déménagements, deuils, mutation…),

– la pression des examens, les emplois du temps surchargés.

Hors, un état de stress chronique génère de l’anxiété, de l’irritabilité au quotidien, des difficultés à se concentrer, une baisse de l’estime de soi… Cela peut conduire à des situations d’isolement et d’évitement. Pour lutter contre ce stress, certaines personnes vont parfois compenser par des achats compulsifs, de la nourriture en excès, des addictions… Dans ces cas de figure, il est essentiel de chercher à déterminer l’origine du stress pour aller à la racine de la problématique.

 Il existe plusieurs phases dans les mécanismes du stress au cours desquelles l’organisme va puiser dans ses réserves (le taux de sérotonine va chuter, tout comme la dopamine, le magnésium, le zinc…).

Si ressentir de l’anxiété est tout à fait normal et peut arriver à tout le monde et à tout moment de la vie, les crises d’angoisse sont, quand à elles, bien plus intenses et imprévisibles. En effet, une crise d’angoisse se manifeste par une peur intense qui déclenche de violents symptômes physique (crise de panique et perte de contrôle de soi). Il s’agit d’une réponse du système nerveux lorsque vous vous sentez en danger (même si la situation n’est pas en soi dangereuse). 

Alors que la peur est une réaction tout à fait normale face à un danger réel, l’angoisse est un trouble anxieux, une réaction consécutive face à un évènement douloureux ou fragilisant (séparation, deuil, traumatisme). Dans les crises de panique, le cerveau ne fait plus la distinction entre les menaces réelles et les menaces perçues.

Une crise d’angoisse s’accompagne généralement :

–          D’une accélération du rythme cardiaque,

–          D’une sensation d’oppression, de difficultés à respirer,

–          De douleurs thoraciques,

–          De tremblements,

–          De nausées,

–          De sueur,

–          De douleurs abdominales intenses,

–          De perte de contrôle de soi (pleurs, cris..).

Les crises de panique sont souvent liés à un déclencheur antérieur. Parmi les évènements en cause, on trouve entre autre :

–          Les traumatismes du passé : Les personnes ayant déjà subi un traumatisme ont un risque élevé de faire des crises de panique. En effet, la mémoire joue un rôle fondamental dans les mécanismes du stress dans le sens ou la personne garde en mémoire sa réaction au stress et va anticiper les évènement futurs de manière négative.

–          Les phobies qui déclenchent des peurs irrationnelles, intenses et durables face à une situation.

–          Le stress d’inhibition qui est un  stress vécu lorsqu’une personne ne peut ni dominer une situation ni la fuir. En effet, une situation « normale », l’état de lutte met instinctivement une personne dans les conditions physiques et émotionnelles pour vaincre (tonus musculaire, rythme cardiaque, colère…). L’état de fuite quant à lui va aider la personne à mobiliser ses ressources pour fuir. Le stress d’inhibition se produit quand la personne ne peut ni lutter ni fuir mais seulement subir. Cette situation va générer de l’angoissse, de l’abattement et de la prostration.

–          Le stress post traumatique qui est la conséquence d’avoir vécu (ou d’avoir été témoin) d’un évènement traumatique grave ou l’intégrité physique est menacée (catastrophe naturelle, accident, attentat…). Les symptômes peuvent se manifester jusque des années après l’évènement (souvenirs répétitis, flashbacks , cauchemars, évitement des lieux, culpabilité, peur, colère, irritabilité, hyper vigilance, difficultés de concentration…)

–          Le Burn out qui est un stress de surmenage aussi appelé « syndrome d’épuisement professionnel ». L’ épuisement fait suite à une pression constante (de l’entourage professionnel ou personnel ou encore que la personne se met elle-même). Le repos physique et mental sont indispensables. Il faut beaucoup de temps pour sortir d’un burn  out. Le contact avec la nature est à privilégier au maximum. Trouver un nouvel équilibre est nécessaire pour ne pas réitérer la situation qui a mené au surmenage. Donner à son corps la priorité, apprendre à l’écouter, à s’organiser est indispensable.

L’hypnose, une alliée précieuse pour apaiser le stress…

Un accompagnement en hypnose permet d’apaiser le stress en complément d’un suivi auprès d’un psychologue ou/et d’un psychiatre.

L’hypnose permet en effet d’atteindre l’inconscient pour mobiliser toutes les ressources intérieures de la personne.  Elle permet  de se délester du poids du passé en aidant l’inconscient à classer les évènements traumatisants au rang de souvenir pour retrouver fluidité et équilibre et avancer plus librement dans la vie.

Dans la gestion du stress, l’hypnose permet notamment :

–          d’accéder à une  vision plus sereine de la situation qui pose problème,

–          l’apaisement de traumatismes du passé afin qu’ils soient moins prégnants,

–          la prise de recul par rapport à une situation,

–          un renforcement de la confiance en soi, de ses capacités personnelles.

La sophrologie est une approche tout aussi intéressante pour être à l’écoute de son corps, de ses ressentis. Elle apporte un grand moment de détente corporelle et favorise l’autonomie par une pratique régulière des techniques que la personne peut s’approprier pour les utiliser ensuite chez elle. La sophrologie permet d’être plus à  l’écoute de ses ressentis, de son corps, d’acquérir une meilleure connaissance de soi, pour apprendre à mieux gérer ses émotions et  gagner en sérénité

D’autres approches complémentaires peuvent vous aider à mieux gérer le stress : la cohérence cardiaque, la TCC (thérapie cognitive comportementale)… Un rééquilibrage alimentaire est souvent lui aussi nécessaire pour combler les carences qui ont pu s’installer par la mobilisation des ressources énergétiques pour faire face au stress.